Le mercredi 20 avril, les enfants de notre paroisse se sont préparés à recevoir le sacrement de réconciliation.
C’est dans l’église d’Arleux que chaque enfant accompagné d’un parent fut accueilli par l’Abbé Drappier. Ils ont écouté l’évangile sur le Pardon où Pierre demande à jésus « Combien de fois dois-je pardonner à mon frère ? Jusqu’à sept fois ? » et jésus lui répondit « je ne te dis pas sept fois mais soixante-dix fois sept fois » ce qui fait 490 fois : Avez-vous déjà pardonné autant de fois ? leur demanda l’abbé. Non il n’y a pas de comptabilité en matière de pardon. Celui qui a fait l’expérience d’avoir été pardonné par Dieu ne fait que rendre à son frère ce qu’il a lui-même reçu. Cette cérémonie se termina par un chant d’envoi très joyeux.
Accompagnés de l’Abbé Drappier, des catéchistes et quelques parents, les enfants se dirigèrent vers la salle paroissiale afin de commencer la retraite du Pardon.
Après avoir regardé une vidéo et écouté la parabole du père et de ses deux fils, les enfants ont réfléchi à ce qu’est le Pardon. Se sont-ils plus reconnus dans le fils aîné ? le fil cadet ? ou le père qui accourt, sans reproche, sans jugement et qui ouvre grand ses bras pour étreindre celui qu’il n’a jamais cessé d’aimer et de faire confiance ? Ce père riche de patience, d’amour, nous fait entrevoir le mystère de l’amour infini de Dieu.
Après le bénédicité, le repas du midi fut dégusté dans la joie et la bonne humeur.
Dans l’église, l’après-midi, les enfants ont été invités à recevoir le sacrement du Pardon. Ils ont reçu de l’Abbé Drappier l’étole blanche, signe de la tendresse de Dieu, qu’ils porteront le jour de la 1ère communion, ainsi qu’un exemplaire du nouveau testament.
C’est dans le recueillement que chaque équipe a rendu grâce en priant devant le tabernacle. Puis comme dans la parabole, on a fait la fête en partageant le goûter et en chantant, et en dansant dans la cour.
Merci aux enfants pour ces petits mots partagés : « C’est trop bien, déjà terminé… »
Un grand Merci aussi à l’Abbé Drappier, aux parents présents, aux catéchistes, de permettre aux enfants de vivre ce sacrement, signe de paix et de l’amour qui vient de Dieu.
Elisabeth