Ce dimanche 15 octobre, la journée s’annonçait particulièrement estivale et invitait plus à la balade et aux jeux de plein air, qu’à venir s’enfermer une heure dans une église. Et cependant, l’église d’Arleux était quasiment remplie car un grand nombre de jeunes étaient venus avec leurs parents à la messe de rentrée des catés, répondant ainsi à l’invitation que nous fait le Seigneur chaque dimanche de nous rassembler autour de la table de la Parole et de la table eucharistique, pour y être nourris.
Cette messe destinée à un jeune public se devait d’ être vécue activement par les jeunes de sorte qu’ils en comprennent mieux le déroulement et les rites un peu surannés. Pour cela, dans un premier temps l’abbé Meignotte interrogea les jeunes au cours de son homélie et à partir de leur vécu, il leur fit comprendre la parabole un peu déroutante de l’Évangile. Il leur fut alors facile d’admettre qu’une invitation du Seigneur à un repas de fête ne se refuse pas d’autant plus qu’ Il y ajoute une promesse de bonheur : « Heureux les invités au repas du Seigneur ! ». En effet, venir écouter la Parole de Jésus, essayer d’appliquer son enseignement en étant fortifiés des sacrements, conduit au bonheur. Imaginons un monde où chacun se débarrasserait de ses égoïsmes pour plus de solidarité envers les autres, où on troquerait ses peurs pour plus de confiance, où on abandonnerait la violence pour mieux vivre la paix, alors assurément on atteindrait le bonheur promis et avec l’aide de Dieu le rêve est réalisable.
Puis ce fut au tour des jeunes de 4ème année d’être acteurs au cours de la messe. Ils vinrent lire les intentions de prière universelle qu’ils avaient préparées avec leur catéchiste. Au moment du « Notre père », tous les jeunes furent invités par le prêtre à se rassembler dans le chœur autour de l’autel pour réciter la prière que Jésus nous a apprise. Alors, les mains ouvertes, tous ont récité le « Notre Père », en union avec Jésus rendu présent sur l’autel par le pain et le vin consacrés. Puis les mains levées vers le ciel, ils proclamèrent la puissance et la gloire de Dieu. Enfin, l’abbé Robert les envoya offrir leurs mains dans un geste de paix aux personnes de l’assemblée.
La messe se termina par une bénédiction solennelle adressée plus spécialement aux catéchistes. Pour clôturer cette célébration festive, la chorale entonna un chant d’envoi joyeux où chacun put reprendre en chœur la phrase leitmotiv « Que ma bouche chante ta louange ! »
Agnès